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09/02/2011



REVUE DE PRESSE

MÉDITATIONS DE LIEUX

http://terresdefemmes.blogs.com/
Méditations de lieux. De l'art comme exercice spirituel
Adrienne Arth, Claude Ber, Joëlle Gardes, Méditations de lieux,
Éditions de l’Amandier, mai 2010. Photographies d’Adrienne Arth.



MÉDITATIONS DE LIEUX
DIEU ABSENT, QUE VALENT NOS ŒUVRES FACE À LA MORT ?

Paradoxe de notre temps, le monastère de Saorge continue d'inciter au recueillement et à la méditation. Mais les pratiques qui conduisaient jadis à Dieu mènent aujourd'hui à d'autres chemins. Les chemins de la création et de l'art. Dans un lieu pareillement chargé d'histoire et de spiritualité, il est assez aisé d'imaginer comment se livrer, chacun pour soi, chacun à son rythme, dans le silence, aux « exercices spirituels » qui président à la création. Réfléchir, sur sa propre vie et sur l'inéluctable bornage de la mort, sur les choix qui jalonnent notre existence, s'interroger, prendre le temps de mesurer l'incessant dialogue entre le dedans et le dehors, celui de regarder, d'ouvrir les yeux. Marcher et noter. Patiemment. Au jour le jour. Ainsi procédait jadis Ignace de Loyola dont les Exercices spirituels demeurent à la fois un modèle et un guide. Ainsi procèdent aujourd'hui les artistes, invités en résidence au monastère de Saorge.

Elles sont trois, cet été-là, à travailler, à méditer, à réfléchir. De ce temps passé à écouter sourdre les voix intérieures, à les laisser monter à la rencontre de voix autres, plus anciennes, de ce temps passé à composer, à écrire et à créer dans la solitude de la cellule, est né le temps de l'échange et du partage. Un partage à trois voix. Qui s'harmonise dans l'ouvrage Méditations de lieux. À travers mots et photographies, trois voix de femmes se rejoignent pour dire l'expérience méditative de Saorge. Joelle Gardes, Claude Ber, Adrienne Arth. Une comédienne-photographe, deux écrivains et poètes.

Dans Sentes et clôture, Joëlle Gardes pose d'emblée la question qui la taraude: « Est-ce cela la vie ? » Question qui vaut pour l'écrivain comme autrefois, pour le « dernier prieur ». Communauté d'élan. Communauté de doute ? « Écrire à désir perdu ? Prier Dieu à genoux sur la dalle ? »
Joëlle Gardes choisit d’écrire, « même si les voix qui débordent sont un torrent effrayant ». Écrire dans le silence de la cellule. Accrocher l'écriture au « spectacle incongru » de Saorge. Noter la vie qui continue apparemment identique ― mais peut-être figée ― dans les vieilles pierres du village, dans le chant clair de la fontaine ou derrière les façades austères. Noter ce qui subsiste, dont l'essentiel n'est plus, qui donnait sens autrefois à la vie.
« La vie comme le lavoir désormais sans emploi ». Et au-delà encore, au-delà des violences infligées aux hommes par d'autres hommes, au-delà des souffrances qui perdurent face à la mort qui guette chacun de nous, de retour au monde clos de la cellule, dialoguer avec le « Poverello » d'Assise, dont les fresques racontent la véritable richesse de la pauvreté. De ce dialogue intemporel avec saint François naît ce début de compassion de l'écrivain pour elle-même et sa joie à s'adonner enfin ― sans résistance et sans reproche ― à l'écriture.
Interrogation sur le cheminement intérieur, ce très beau texte de Joëlle Gardes, texte d'une extrême douceur, a inspiré à Adrienne Arth les photos du lavoir et de la fontaine, arrondis caressants de la pierre, murs délavés par le temps, tremblé des eaux et des couleurs.
« Un lavoir ocre jaune à l'eau vert tendre. Une eau plate aux reflets fixes. À peine quelques ondulations à la surface. Un miroir étrange où les couleurs des pierres se transforment jusqu'à l'irréalité » écrit la photographe dans « Déambulation » in Déambulation, stations, chemin.

D’une tout autre essence est la grande prose poétique de Claude Ber. Pareil pour tous. Illimitée et intarissable. La contemplation du vol de l'épervier lève « la résistance à explorer » les « épreuves » et le filet lancé à la pêche des mots remonte, abondante moisson, poissonneuse moisson. Que faire, pourtant, de toute cette « limaille » qui s'aimante et « houle » aux pentes de Saorge ? Peut-être rien. Tout juste des « fagots de mots ». Mais « les fagots de mots » organisent leur résistance. Dûment classés, répertoriés, numérotés dans un carnet, ils font soudain lever le monde du passé. Et se dire et crier la révolte intacte d'aujourd'hui. « Tout en moi récuse et refuse ». Seul le vol d'un papillon noir vient distraire l'esprit de « son emballement ».
Un souffle puissant de poésie et de violence anime Pareil pour tous, vaste fresque personnelle qui livre la part belle à l'enfant et aux figures tutélaires qui ont présidé à son bonheur. Car l'enfance fut heureuse ― et seulement l'enfance ― de celle qui tressait déjà entre elles les images de la mer aux images des montagnes :
« Les deux lieux fusionnaient dans un paysage mental fait de montagnes moutonnant en vagues, de vagues hérissant leurs falaises, de mer déferlant en houles d'herbe et de crêtes rocheuses surgissant des ressacs. Entre les deux, comme un tissu invisible qui les rassemblait, soufflait ce même vent qui, à l'instant où je le nomme, emporte mon papier et penche les feuilles du figuier en mains ouvertes vers la fenêtre. »
L'abondance métaphorique et sensuelle des mots redonne vie, ici, momentanément, à toutes les morts qui peuplent la mémoire du vivant, les recompose dans le damier des jours, les relève dans leur histoire. Le temps d'une écriture qui déferle hors les murs de la claustration monastique.
« Il y en a trop de tous ces morts anonymes d'ici, attendant que je déterre leur histoire, poussières qu'ils sont dans les cimetières perchés des villages de l'arrière-pays comme pharaons dans la vallée des rois. Et ils me veulent ce dire tenace. Entêtés à exister avec une obstination, que je tiens d'eux, de tous ces enterrés. »
Mais toujours demeure la conscience aigüe de l'impuissance à déjouer la cruauté des hommes ; et toujours demeure l'obstination de l'artiste ― en quête d'éternité ― à poursuivre en aveugle son chemin têtu de création :
« Nous pouvons à peine sur nous-mêmes et si peu pour quiconque que nos savoirs et nos œuvres semblent parfois une ironie cruelle, une parodie d'éternité inaccessible, une miette d'aumône à des infirmes. Et pourtant vont les doigts aux cordes de l'instrument, s'ouvre la bouche sous la poussée du souffle, court le crayon jusqu'à la crampe sur la feuille. »
Et toujours ressurgit la question justement obsédante :
« N'y aurait-il d'autres raisons de survivre qu'une aveugle volonté d'exister ? »

À la quête de vérité de Claude Ber, Adrienne Arth répond par des lunules de lumière, voûtes inversées qui se mirent dans le vert des fontaines et dans des eaux intemporelles, eaux auréolées de mauves où gisent, disséminées, d'étranges pierres.
Les vagabondages à travers les ruelles de Saorge ou au contraire, les moments passés à contempler les œuvres monastiques inspirent à Adrienne Arth un texte en trois temps : Déambulation, stations, chemin.

Tout en observant les villageois à la dérobée ― « l'œil caché par l'objectif » ―, la photographe s'interroge sur elle-même : « Photographier est la manière dont je vois et par où je me vois. Là, je me suis visible sans me heurter à moi-même. Je peux m'éviter et, m'évitant, voir. » Dans le même temps, renouant avec la « masse informe et noire qui vivait » en elle, l'artiste libère « la violence enfermée là, dans l'enfance, prise dans l'étau d'une mémoire vidée de tout souvenir ».
Du regard focal porté sur les objets ― formes, couleurs, lumière ― qui composent l'univers monastique de Saorge, la photographe rapporte des « stations ». Douze fragments jalonnent ce parcours où se tisse entre profane et sacré tout un réseau de réflexions. Qui ouvre sur le dernier texte, intitulé « chemin ».
Du chemin qui grimpe vers la montagne au chemin de la mort et à celui, intermédiaire, de la vie, il n'y a que quelques pas. La vie et la mort de nos semblables ne ramènent-elles pas chacun d'entre nous à sa juste mesure et à sa propre disparition ?

Des frères franciscains qui ont mis à Saorge leur vie dans la vie de saint François, il ne reste que quelques dalles bordées de noir. Anonymes. Signes de leur immense modestie et de leur effacement. De leur passage au monastère de Saorge, les trois artistes ont rapporté un livre à trois voix. Méditations de lieux. D'où émerge, comme feutrée, la question de Saorge : Dieu absent, que valent nos œuvres face à la mort ?

Angèle Paoli
Site TERRES DE FEMMESi





Méditations de lieux
Adrienne Arth, Claude Ber, Joëlle Gardes

Éditions de l’Amandier 2010 -64 p.- 20 € - www.editionsamandier.fr

Déambulations et stations dans le lieu et en soi-même (C.B.). Ce livre est le résultat d’une résidencede quelques semaines que les 3 auteures1 ont pu faire au monastère franciscain de Saorge (Alpesmaritimes), en août 2006. Chaque texte est séparé du suivant par quatre photographies dues à l’oeild’Adrienne Arth, qui saisit comme elle aime à le faire reflets et transparences, ici dans l’eau desbassins, fontaines et lavoirs du monastère et du village proche. Quant aux écritures, elles diffèrentles unes des autres comme autant de personnalités, chacune dévoilant ce que le lieu et son
atmosphère ont révélé.

Joëlle Gardes s’interroge sur son propre rapport à l’écriture : Rentrer dans la cellule, (…), tenter de comprendre pourquoi l’écriture si tard venue, pourquoi la poésie si longtemps écartée, n’hésitant pas à interpeller (saint) François (d’Assise) pour approcher le sens de sa propre pratique de l’écriture (C’est en pensant aux souffrances de l’humanité meurtrie (…) qu’elle s’autorise la joie libre del’écriture).

Pour Claude Ber aussi, l’attrait du lieu, vent et pierres, potager et vol d’épervier, aimante sa limaille de souvenirs. Elle convoque ses tous morts, ceux de son enfance dans un de ces villages perchés àflanc de montagne avec semblablement les rues pavées de pierres asymétriques, (...) les bancs sousles marronniers et les tilleuls : Finette, Touan, Violetta, Paul, etc. Leur vie et leur mort sont évoquéesavec verve et affection. Mais il y en a trop de ces tous morts anonymes d’ici, attendant que je déterre leur histoire.

En une écriture simple et directe, Adrienne Arth clôt l’ouvrage avec un texte en deux temps demarche et d’images (Photographier est la manière dont je vois et où je me vois), du village, en bas, à la chapelle au-dessus du monastère, deux temps présents qui mènent aux souvenirs, de l’enfance qui crie et pleure pour soulager le trop plein de (ses) sensations aux yeux bleu myosotis d’Ève la folle qui s’est suicidée. Au milieu de l’ascension, un troisième temps, en douze stations courtes dans le monastère même, de la chapelle au cloître, de la sacristie au réfectoire, autant d’occasions de questionnements sur l’existence et la présence de Dieu (Est-ce qu’on va à Dieu ou est-ce qu’on« tombe » en Dieu comme en amour ?).

Un ouvrage dans lequel, par la multiplicité des écritures (auxquelles il ne faut pas oublier d’adjoindrela qualité des photographies), chacun pourra trouver écho à sa propre réflexion. J.F.

1 Toutes trois ont par ailleurs publié individuellement dans la même collection : Joëlle Gardes : Par-delà les
murs, sur des photographies de Patrick Gardes ; Adrienne Arth : Méditerranée, d’une terre l’autre ; Claude Ber :L’Inachevé de soi, avec des peintures de Pierre Dubrunquez.
2 On lira aussi avec intérêt de Joëlle Gardes Olympe de Gouges, une vie comme un roman, aux mêmes éditions,
dans lequel l’auteure réussit à rendre compte de ce qu’a dû être la vie et la mort d’un personnage
emblématique mais controversé de la Révolution française, lui rendant sa juste place parmi les grandes figures
des Droits de l’homme et de la femme.

REVUE ICI ET LÀ n°13, nov 2010
Revue de la Maison de la Poésie de Saint Quentin en Yvelines





Méditations de lieux, de Adrienne Arth, Claude Ber, Joëlle Gardes, photographies d’Adrienne Arth, Éditions de l’Amandier.
Par-delà les murs, photographies de Patrick Gardes, gravures de Martine Rastello, textes de Joëlle Gardes, Éditions de l’Amandier.

Rien ne définit mieux la triple entreprise, dont les résultats sont consignés dans Méditation des lieux, que l’Avant-propos anonyme, ambitieusement (mais justement) intitulé : De l’art comme exercice spirituel. À quoi bon faire du texte sur du texte lorsqu’on peut aller puiser à la source ? Donc : Les textes, et les photographies qui les accompagnent, sont nés d’une résidence d’artistes au Monastère de Saorge [...] en août 2006.
Sentes et clôtures de Joëlle Gardes, en même temps qu’un inventaire de lieux est une méditation sur l’écriture ; plus généralement, sur la création. Et, au-delà, sur le sens-même de la vie. Dans une langue d’une rare pureté l’auteur chante « la poésie pour les autres, ceux qui y ont droit, qu’on regarde de loin, parce que ce n’est pas sérieux, ou parce que c’est trop sérieux. » Et semble trouver – au moins partiellement – à la question non formulée, une réponse sous forme d’interrogation : « Fragmentation, éclats, la grenade s’ouvre et laisse voir ses grains de sang. Pour que Perséphone revienne consoler Cybèle, il lui faut passer de nombreux mois dans la demeure sombre de son époux. Faut-il donc se renfermer longtemps dans l’enfer de soi pour qu’enfin l’écriture explose et offre ses grains juteux ? » Méditation lucide et sensible sur l’obscur de l’art en chacun de nous.
Depuis Lieu des éparts, que de chemin parcouru par Claude Ber – qu’on ne présente plus – jusqu’à Pareil pour tous. Elle y nomme les lieux et prend le paysage à bras le corps : « ... l’eau familière du lavoir, les calades abruptes de l’enfance dans ces villages perchés des vallées alpines... tout épouse la pente du versant : façades en biseau des maisons à flanc de rocher, raidillons plongeant à pic, brusques déboulées de ravines jusqu’en bas dans le coupant en V de la vallée où coule une de ces rivières torrents, Vésubie, Roya ou Verdon, dont les torsades serpentent de lônes en cascades jusqu’à la mer. » Délimitant subtilement les territoires du passé et du révolu qu’elle oppose, Claude Ber se livre à des réminiscences dont la douceur n’implique pas le regret ni un quelconque passéisme. C’est au contraire un salutaire retour sur soi qui règle quelques comptes avec le passé. « Parfois, écrit-elle, j’ai compassion de ce que je suis devenue, parfois je suis simplement agacée d’être encore en ma compagnie. » Prétexte (et post-texte) à l’enfance, le séjour, désormais, déroule ses heurts (violents) et ses fastes (modestes et grandioses). Mais sourd aussi, comme incidemment, la genèse d’une écriture. Jamais peut-être ne s’était-elle livrée aussi totalement. Il existe, et c’en est la preuve, une pudeur de l’impudeur. Celle qui ressuscite les morts par la vertu des mots. « L’heure est venue de s’assoupir dans la lucidité du jour .» Éblouissant.
Contrairement à l’ordinaire, la photographe Adrienne Arth ne se contente pas de livrer des clichés – au demeurant fort beaux et frôlant l’informel –, elle produit un texte : Déambulations, stations, chemin, qui donne brillamment quelques clés de son travail tout en se révélant une œuvre en soi. « Dans une ruelle, une vieille femme marche en pantoufles sales et se retourne d’un air suspicieux, un pansement à l’œil droit. Elle est borgne.
Moi aussi, je vis borgne, toujours un œil caché par l’objectif. Je suis aussi borgne du dedans. Je regarde dehors sans me voir. »
Et c’est pourtant le peintre en elle qui aura le dernier mot après avoir eu le premier : « Sur le chemin du retour, je cueille des œillets de poète, rose fuchsia, encore pleins de rosée. Je les mettrai dans ma cellule, roses contre le mur blanc, dans un vase blanc, d’où surgit le vert de la tige, entre le visage aux deux mains et le bras gauche du Christ pris dans les lignes du plâtre. »
Récusant toute invite à ces résidences d’artistes dont l’aspect artificiel me paraissait suspect, qui impliquait la production d’un texte de circonstance pour ne pas dire de commande, j’ai toujours courtoisement décliné les offres hospitalières de ce type. À moins qu’ici encore l’exception ne confirme la règle, Méditation des lieux m’amènerait sans nul doute à reconsidérer les choses.

*
Par-delà les murs prolonge en quelque sorte la méditation à trois voix. On y retrouve des textes de Joëlle Gardes, précédemment nommée, avec des photographies de Patrick Gardes et des gravures de Martine Rastello. Trois façons encore d’explorer un territoire commun.
Sculpteur et photographe, P. Gardes recompose la nature dans ses œuvres. Venues du Portugal, d’Italie, de Thaïlande, de Chine ou du Laos, mais aussi de divers coins de France, les photos qu’il nous propose constituent, dans une confondante économie d’images, un ensemble qui jamais ne tombe dans un exotisme de pacotille ou dans un pittoresque facile. Il n’est même pas nécessaire de se référer à ses peintres de prédilection pour constater l’originalité et la maturité de son regard.
Dans ses gravures à l’eau forte, aquatinte et carborundum qui illustrent de leur monochromie les têtes de chapitre, Martine Rastello oscille entre silence et transparence en un dépouillement graphique qui est la marque évidente de son art.
Quant à Joëlle Gardes, dont les textes denses et ramassés constituent l’indispensable contrepoint au visible, elle explore avec bonheur les thèmes essentiels de l’existence et sa parole brève sert à merveille les sinuosités de sa méditation sans que la moindre lourdeur verbale n’empêche l’envol de l’imaginaire. Comme elle le proclame dès la première page : Par-delà les murs s’ouvrent l’espace intérieur et la plaine illimitée du songe. Et c’est elle qui en détient les clefs. Jacques Lovichi
REVUE PHOENIX N°1 janvier 2011●



Vendredi 4 Juin 2010
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22/11/2010