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09/02/2011



REVUE DE PRESSE

ARTICLE SUR ÉPÎTRE LANGUE LOUVE DE GIOVANNI DOTOLI REVUE SKENE



Claude Ber, Épître Langue Louve, Paris, Éditions de l’Amandier, 2015, 112 p. (« Accents graves / Accents aigus »).

Claude Ber est née le 13 juillet 1948 à Nice, « du croisement libertaire d’anarchistes florentins et basques, lignée ombrageuse quant à la liberté, rétive à tout embrigadement, peu encline aux croyances », affirme-t-elle.
Elle vit à Paris, en donnant de multiples lectures et conférences en France et à l’étranger. Agrégée de Lettres, elle a enseigné les lettres et la philosophie en lycée et en université, puis a occupé des fonctions académiques et nationales. Elle est poète et auteur dramatique, surtout poète, dirais-je, du fond de son cœur et de son âme. À ce titre, entre autres, elle a obtenu le Prix de l’Académie des Sciences Lettres et Arts de Marseille pour l’ensemble de son œuvre poétique (1994) et le Prix International de Poésie Francophone Yvan Goll (2004), et a été nommée Chevalier de la Légion d'Honneur (2001).
Voici ses principaux ouvrages poétiques : Lieu des Épars, (1979), Alphabêtes (1999), Sinon la Transparence (1996, réédition en 2008), Le nombre le nom (2009),
Vues de vaches, photographies de Cyrille Derouineau (2009), L’Inachevé de soi, peintures de Pierre Dubrunquez (2010),
Le Livre, la table, la lampe (2010), La Mort n’est jamais comme , (2004, en 2011 4e édition), enfin Épître Langue Louve, en 2015.
J’adore la poésie de Claude Ber. Je l’ai entendue une fois dans un lycée de Versailles, et j’ai été foudroyé par sa façon de dire le poème, avec une entrée totale au cœur du mot. Quand je lui ai demandé un témoignage sur sa langue poétique pour l’un de mes livres, entre autres, elle a déclaré : « Chacun a sa manière. La mienne est de travail sur des blocs langagiers, matière de langage brut, où il s’agit de taille, d’ajustement, de soustraction, mes obsessions de variations lexicales, syntaxiques et rythmiques comprises. Tissu texte aussi qui se plie, se replie, se noue dans le poème, là où la prose déplie. Dans cette ‘feuillature’ pour reprendre ce mot artisan qui dit la densité du poème – couche sur couche et maximum de sens sur minimum de surface ! – et sa tension où tout (lexique, images, figures, sons, rythmes, disposition dans la page etc.) fait sens en tous sens. Dans du donné imprévisible, de l’inattendu, quelque chose qui échappe à toute illusion de maîtrise et du pesé, compté, calculé. Un dosage de faire et de ne pas faire qui vaut parcours initiatique pour le dire avec humour ! ».
Claude Ber fait donc premièrement un grand travail de langue. Le titre aussi de ce livre le rappelle. La langue est au centre, entre l’épître – le poète écrit au monde et à chaque individu – et la louve. Donc entre le ciel et la terre, la langue s’adressant aux autres et à la réalité vraie.
À chaque ligne d’Épître Langue Louve, on perçoit « un besoin de lumière dans une obscurité un sentiment d’obscurité » (p. 9). Cela me rappelle la phrase latine « lucem demonstrat umbra », « l’ombre prouve la lumière ». C’est à travers la langue que Claude ouvre un point dans l’ombre, pour faire jaillir la lumière, comme l’eau qui sourd d’un rocher. Et c’est le miracle de la langue.
Les disproportions s’annulent et le mot – pour Claude le mot est l’énergie la plus intense – pénètre les secrets du monde. Claude Ber manipule le mot comme un sculpteur, en fait une pâte dense et douce, pour entrer « entre les ombres de la caverne et les bavures d’huile sur le béton » (p. 29).
Claude Ber serait-elle futuriste ? Parfois elle écrit à la façon de Marinetti, il est vrai. En réalité, son ascendance – je l’ai écrit et je le confirme – est mallarméenne. Comme Mallarmé, elle connaît « l’envers invisible » du langage, ses horizons et se portes, ses résonnements et ses silences.
Ce livre est une « somme », provisoire sans aucun doute, mais un résultat important de la méditation et du discours sur la parole, c’est-à-dire sur la condition humaine, pour parler Montaigne.
Vers ou prose ? Claude Ber ne se pose jamais ce problème. Langue dit-elle, et agit-elle, par le souffle d’un rythme musical rappelant la jazz ou le rap. Sa parole circule comme celle d’un tribun, dans son corps vivant de poète, dans ses variations qui sont des coups de marteau et d’épée d’argent, simultanément.
Une polyphonie de voix apparaît, celle de Claude Ber et de nous tous, des voix de l’histoire et de l’écriture, des voix d’interrogation, à chaque ligne/vers. Joie et douleur, tragicomédie et comédie, densité du poème et parole au vent, afin que le point le plus lointain puisse entendre clairement.
Claude Ber utilise une sorte de dialogue théâtral poétique. C’est un choix capital, qui fait de la poésie l’arme la plus puissante du dialogue, en ce monde de plus en plus fermé : « Les portes claquent devant nous, mais nos paumes restent ouvertes » (p. 95). Le poète a secoué « le fagot de syllabes » (ibid.). C’est que « la langue bruit et / on n’écrit pas dans le /noir » (p. 102), C’est le dernier mot du livre et du poème, de l’espoir et de la parole.

GIOVANNI DOTOLI
Université de Bari Aldo Moro

SKENE, Revue de littérature française et
italienne contemporaine", n. 6, décembre 2015-janvier 2016.

Mardi 2 Février 2016
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ANTHOLOGIES ET PUBLICATIONS COLLECTIVES

Revue Cités N°73,
Effraction/ diffraction/
mouvement,
la place du poète
dans la Cité,
mars 2018.

Pour avoir vu un soir
la beauté passer

Anthologie du Printemps
des poètes,
Castor Astral, 2019

La beauté, éphéméride
poétique pour chanter la vie
,
Anthologie
Editions Bruno Doucey, 2019.

Le désir aux couleurs du poème,
anthologie éd
Bruno Doucey 2020.







cb
22/11/2010

CLAUDE BER JUIN 2025


SIGNATURES LECTURES AU MARCHÉ DE LA POÉSIE 2025

Samedi 21 Juin 17h-18h stand 111B
Le Damier de vivre, texte Claude Ber, peintures Gérald Thupinier, Editions Tipaza 2025.

Dimanche 22 juin 16H-17h stand 111B
Le Damier de vivre, texte Claude Ber, peintures Gérald Thupinier, Editions Tipaza 2025.

NOUVELLES PARUTIONS

Le Damier de vivre, texte Claude Ber, peintures Gérald Thupinier, Editions Tipaza 2025.

Texte de Claude Ber dans Exister, Écrire, Résister, Académie des écrivain.es sur les droits humains, Presses universitaires de Strasbourg 2025.



EXPOSITION CORPUS MARSEILLE AU CIPM

TEXTE DE CLAUDE BER A L'EXPOSITION CORPUS MARSEILLE

CORPUS MARSEILLE
exposition, vernissage, lectures, projections
du jeudi 12 juin au samedi 6 septembre 2025,
inauguration de l’exposition le jeudi 12 juin de 18h à 21h

Centre international de poésie centre de la Vieille Charité
2, rue de la Charité13002 Marseille 04 91 91 26 45

Corpus Marseille présente les premiers résultats d’une exploration de la bibliothèque du Cipm à la recherche des apparitions de Marseille dans les livres qui composent ses collections. L’exposition propose un parcours sans chronologie ni typologie, privilégiant la dérive associative à travers les textes et les images.

• Marseille dans les collections de la bibliothèque du Cipm.

• Installation des textes inédits de :
Charles Pennequin, Pierre Drogi, Hugo Pernet, Julien Blaine, Paul de Brancion, Nicolas Tardy, Patrick Varetz, Gérard Cartier, Sandra Moussempès, Jean-François Puff, Barbara Dimopoulou, Michèle Metail, Gilles Weinzaepflen, Éric Watier, Stéphane Bérard, Florence Manlik, Dominique Quélen, Suzanne Doppelt, Éric Houser, Antoine Dufeu, Yves Boudier, Hélèna Villovitch, Démosthène Agrafiotis, (SNG) Natacha Guillier, Esther Salmona, Frédérique Guétat-Liviani, Pierre Guéry, Dorothée Volut, Liliane Giraudon, Mathieu Provansal, Nadine Agostini, Olivier Domerg, Véronique Vassiliou, John Deneuve, Christian Désagulier, Virginie Lalucq, Patricia Lavelle, Mathias Richard, Guillaume Richez, Nicolas Pesquès, Jean-Michel Espitallier, Claude Ber, Vincent Broqua, Cécile Sans, Claude Closky, Vincent Tholomé, Jean-Patrice Courtois, Didier Bourda, Sarah Kéryna, Nella Arambasin, Hélène Sanguinetti, Anne-Claire Hello, Collette Tron, Jean-Charles Depaule, Hélène Grimaud, Jean-Baptiste Cabaud, Stéphane Nowak Papantoniou, Jiwon Lee, Cia Rinne, Juliette Penblanc, Emma Cambier, Ioannis Chondros, Simon Johannin, Florence Pazzottu, Antoine Boute, Laura Guiliberti, Alessandro Bosetti, Frédéric Danos, Anne-James Chaton, etaïnn zwer, Arno Calleja, Vannina Maestri, Giovanni Fontana, Luc Desbenoit, Patrick Beaurard-Valdoye, Séverine Daucourt, Maxime Hortense Pascal, Joël Hubaut, Théo Casciani, Anne Houdy, Jean-Marie Gleize, Sophie Deshayes, David Christoffel, Christopher Alexander, Stéphane Lambion, Pierre Eugène, Pascal Poyet, Anne Calas, Sabrina Calvo, Christophe Fiat, Annabelle Verhaeghe, Linda Maria Baros

• Diffusion et projection d’un choix de films d’artistes (Santiago Reyes, Gilles Desplanques) et de cinéastes distribués par Light Cone (Valérie Jouve, Rose Lowder, David Wharry, Teo Hernández).

• Lectures surprises


PRIX VÉNUS KHOURY GHATA

Le jury du prix Vénus Khoury-Ghata a le plaisir d’annoncer que le prix 2025
a été décerné à Catherine Pont-Humbert
, pour son recueil Quand les mots ne tiennent
qu’à un fil
, paru en 2025 aux éditions La tête à l’envers.

La remise du prix aura lieu le Jeudi 19 juin 2025, au café de l’hôtel La Perle, 14, rue des Canettes, 75006, Paris, de 18H30 à 20H00.

Vénus Khoury-Ghata, Créatrice du prix Vénus Khoury-Ghata et membre d’honneur
Claude Ber, Présidente du jury
Pierre Brunel, Béatrice Bonhomme, Hélène Fresnel, membres du jury

INFORMATIONS INVITÉES Claudine BOHI et Adrienne ARTH

PARUTION ET SIGNATURE

Claudine BOHI et Adrienne ARTH
À tâtons dans le siècle, texte de Claudine BOHI, photographies Adrienne ARTH, avec une préface de Béatrice Bonhomme, Editions Les Lieux-Dits, collection Duo, 2025
Signature au Marché de la Poésie
Samedi 21 juin 16H-17H Stand 226
Dimanche 22 juin 15H-16H stand 226

en présence de Claudine BOHI, Adrienne ARTH et Béatrice BONHOMME

CB
12/06/2025