IMAGES







Recherche

Inscription à la newsletter


Achat livres

Les livres de
Claude Ber sont
accessibles
sur internet.
Pour accéder aux
achats en ligne
cliquer sur
sur les icônes
de couverture
des livres.

cb
09/02/2011



REVUE DE PRESSE

ARTICLE SUR "DUALITÉS" DE JEAN-YVES COUSSEAU DANS SITAUDIS



https://www.sitaudis.fr/Parutions/dualites-de-jean-yves-cousseau-photographies-et-coll.-1650272903.php
Dualités, de Jean Yves Cousseau (photographies) et coll. par Christophe Stolowicki
Dualités : un très beau livre lourd à deux temps, ceux de l’image et de l’écriture, poèmes d’abstraction littérale et images sensibles appelant l’abstraction ou l’illustrant au plus près, à chaque temps réservée une double page – plus encore par le rythme binaire des deux volets du retable des photographies. Celles-ci s’appariant s’opposant d’ajours en contrejours, de positif / négatif alerte, surexposées d’un soleil au cœur ou donnant à palper de la matière visuelle au plus près de sa texture, de ses rugosités, de son ombre talonnant le réel ; de photomontage tel un poème ; d’un beat aux deux temps d’un positif encore plus positif dans l’éblouissement.

Dualités. En regard d’un trou de flaque dans le bitume roux fendillé, le trésor d’un atoll apposé sur fond sylvestre tel un crachat de lune. Le corps de pierre d’une enfant dodue de fente infime face au trou noir rocheux de quelle matière pétrée de rouille. La surimpression du marbré sur le charnu (masculin) se délitant page de gauche dans le déroulement sur le bitume d’une bande de papier verdoyante. Le dialogue de parafes lâchés sur l’asphalte, l’un éclairci de feuilles mortes. Frise à quatre strates de gloussement visuel, page de gauche l’agrandissement d’une en zoom avant. Un pinceau de peintre plâtrier s’essuie sur l’icône qui, en regard, n’est que l’assaut de la nue aux fenêtres. Un flux marbré s’écaille en pétales rongés roux. Un fond grumeleux que signe un virulent gribouillis ouvre en vis-à-vis une fenêtre noire sur une petite feuille ravagée par le temps. À chaque arrêt sur images, à lire de dextre en senestre comme un livre hébraïque.

Dualités, mais en grand écart de registres, tel parmi les boppers Sonny Rollins, tout en citations intempestives.

Du duveteux douillet souillé de débris de brindilles. Le sylvestre récurrent, le dépoli du verre. Le parcellaire, le plein biais, le hors champ. Les buées en relief, de spasme immobile. La ville cadrée à mi-jambe, les jambages amnésiques des consonnes du corps urbain, le jazz tout en plans rapprochés des ultimes séquences des derniers films d’Alain Resnais.

La trame à vif, le quadrillage interstitiel.

La plupart des poètes ont choisi des images impressives, Carole Darricarrère un vrai corps de récit. Avec Cousseau elle survole, quand se dissipe la mer de nuages, les déserts de terre et de mer, ceux-ci que ponctuent quelques voiles, jusqu’à l’immense ruche humaine clignotant pleine page d’une ville qui peut être d’Asie. Quelques bribes du profil blond de l’élégante voyageuse ponctuent cette traversée. Celle d’une vie en avion, à vitesse supersonique sinon celle de la lumière. Plusieurs films ici s’abrègent en « cul de sac lumineux », au « grand angle » d’un pan de ciel. Le parafeur en pare-feu agrafe le meilleur de la vie des anges, d’une anche de saxo ténor. D’une hanche qui appelle « le climat blond » des saints en rappel de « l’enfance de l’âge ». « Escale entre toutes / l’îlot humide / d’un visage / averse d’un supplément de ciel » ; « le ciel […] / antienne de l’esquille ». Aucun poète au masculin – sinon Rimbaud peut-être – n’écrirait cela.

Une distance qui surplombe – et revient comme un missile au plus vif du sujet : poésie du vécu, de l’intensément vécu. La vie exposée exposant n. La vie surexposée comme une photographie de Jean Yves Cousseau à l’envers d’un trou noir.

« Tropique de la trace […] / éternité datée / le salto arrière / d’un nuage après l’autre // aussitôt rien // Pneumatique du peu » ; « la vision cutanée » ; « il penche / népal de mauve / pays en soi / bascule d’une blondeur / dans le livre ». Les ellipses que l’on devine réinventent la syntaxe au plus serré. Une syntaxe plus essentielle naît de la métaphore.

Claude Ber dont le titre matérialité dit toute l’essence de l’art de Jean Yves Cousseau confirme ici le paroxysme d’intelligence qui fait d’elle, un siècle après, une Madame Teste aussi mallarméenne première période que Valéry mais plus sensible. Son « visage penché sur un pan d’absence découpé au carré de la vitre », francisant en « adynata » les impossibilités de la (sous-)philosophie grecque, quand « un trait de nuit et sa lumière tracés par le couchant pincent en serre-livre la transparence de l’air ». Son poème coupé d’images construit en alternance sur le pur Que rhétorique de Bossuet et celui qui me fait pleurer d’émotion dans les deux infinis de Pascal.

De Claudine Bohi, psychanalyste et poète, « une aventure étroite / dans un sommeil fermé », « la lente fenêtre / et sur nos rêves / cette absence de signes // cette frontière rude ». Ses doubles pages n’hésitent pas à redoubler la dualité sur deux colonnes, page de gauche et de droite en alternance. Sa poésie pensée au plus évanescent.

Claire Le Cam célèbre et hante la ville à même les plaques d’égout luisantes d’un « singulier pluriel » social. Catherine Jullien égrenée vive, Sarah Clément épure le sonnet.

Jean Yves Cousseau a élu ici de féminins poètes. Je découvre sur Wikipédia que poétesse était déjà contesté et désuet en 1723.



Mardi 3 Mai 2022
Lu 335 fois

PARCOURS ET PUBLICATIONS | REVUE DE PRESSE | EXTRAITS D' OUVRAGES | ACTUALITES | ECOUTER VOIR - VIDÉO ET AUDIO | ARTICLES ET CONFERENCES | EN REVUES ET ANTHOLOGIES | TEXT TRANSLATION IN ENGLISCH, SPANISCH... | LIBRES PAROLES












ANTHOLOGIES ET PUBLICATIONS COLLECTIVES

Revue Cités N°73,
Effraction/ diffraction/
mouvement,
la place du poète
dans la Cité,
mars 2018.

Pour avoir vu un soir
la beauté passer

Anthologie du Printemps
des poètes,
Castor Astral, 2019

La beauté, éphéméride
poétique pour chanter la vie
,
Anthologie
Editions Bruno Doucey, 2019.

Le désir aux couleurs du poème,
anthologie éd
Bruno Doucey 2020.







cb
22/11/2010

CLAUDE BER JUIN 2025


SIGNATURES LECTURES AU MARCHÉ DE LA POÉSIE 2025

Samedi 21 Juin 17h-18h stand 111B
Le Damier de vivre, texte Claude Ber, peintures Gérald Thupinier, Editions Tipaza 2025.

Dimanche 22 juin 16H-17h stand 111B
Le Damier de vivre, texte Claude Ber, peintures Gérald Thupinier, Editions Tipaza 2025.

NOUVELLES PARUTIONS

Le Damier de vivre, texte Claude Ber, peintures Gérald Thupinier, Editions Tipaza 2025.

Texte de Claude Ber dans Exister, Écrire, Résister, Académie des écrivain.es sur les droits humains, Presses universitaires de Strasbourg 2025.



EXPOSITION CORPUS MARSEILLE AU CIPM

TEXTE DE CLAUDE BER A L'EXPOSITION CORPUS MARSEILLE

CORPUS MARSEILLE
exposition, vernissage, lectures, projections
du jeudi 12 juin au samedi 6 septembre 2025,
inauguration de l’exposition le jeudi 12 juin de 18h à 21h

Centre international de poésie centre de la Vieille Charité
2, rue de la Charité13002 Marseille 04 91 91 26 45

Corpus Marseille présente les premiers résultats d’une exploration de la bibliothèque du Cipm à la recherche des apparitions de Marseille dans les livres qui composent ses collections. L’exposition propose un parcours sans chronologie ni typologie, privilégiant la dérive associative à travers les textes et les images.

• Marseille dans les collections de la bibliothèque du Cipm.

• Installation des textes inédits de :
Charles Pennequin, Pierre Drogi, Hugo Pernet, Julien Blaine, Paul de Brancion, Nicolas Tardy, Patrick Varetz, Gérard Cartier, Sandra Moussempès, Jean-François Puff, Barbara Dimopoulou, Michèle Metail, Gilles Weinzaepflen, Éric Watier, Stéphane Bérard, Florence Manlik, Dominique Quélen, Suzanne Doppelt, Éric Houser, Antoine Dufeu, Yves Boudier, Hélèna Villovitch, Démosthène Agrafiotis, (SNG) Natacha Guillier, Esther Salmona, Frédérique Guétat-Liviani, Pierre Guéry, Dorothée Volut, Liliane Giraudon, Mathieu Provansal, Nadine Agostini, Olivier Domerg, Véronique Vassiliou, John Deneuve, Christian Désagulier, Virginie Lalucq, Patricia Lavelle, Mathias Richard, Guillaume Richez, Nicolas Pesquès, Jean-Michel Espitallier, Claude Ber, Vincent Broqua, Cécile Sans, Claude Closky, Vincent Tholomé, Jean-Patrice Courtois, Didier Bourda, Sarah Kéryna, Nella Arambasin, Hélène Sanguinetti, Anne-Claire Hello, Collette Tron, Jean-Charles Depaule, Hélène Grimaud, Jean-Baptiste Cabaud, Stéphane Nowak Papantoniou, Jiwon Lee, Cia Rinne, Juliette Penblanc, Emma Cambier, Ioannis Chondros, Simon Johannin, Florence Pazzottu, Antoine Boute, Laura Guiliberti, Alessandro Bosetti, Frédéric Danos, Anne-James Chaton, etaïnn zwer, Arno Calleja, Vannina Maestri, Giovanni Fontana, Luc Desbenoit, Patrick Beaurard-Valdoye, Séverine Daucourt, Maxime Hortense Pascal, Joël Hubaut, Théo Casciani, Anne Houdy, Jean-Marie Gleize, Sophie Deshayes, David Christoffel, Christopher Alexander, Stéphane Lambion, Pierre Eugène, Pascal Poyet, Anne Calas, Sabrina Calvo, Christophe Fiat, Annabelle Verhaeghe, Linda Maria Baros

• Diffusion et projection d’un choix de films d’artistes (Santiago Reyes, Gilles Desplanques) et de cinéastes distribués par Light Cone (Valérie Jouve, Rose Lowder, David Wharry, Teo Hernández).

• Lectures surprises


PRIX VÉNUS KHOURY GHATA

Le jury du prix Vénus Khoury-Ghata a le plaisir d’annoncer que le prix 2025
a été décerné à Catherine Pont-Humbert
, pour son recueil Quand les mots ne tiennent
qu’à un fil
, paru en 2025 aux éditions La tête à l’envers.

La remise du prix aura lieu le Jeudi 19 juin 2025, au café de l’hôtel La Perle, 14, rue des Canettes, 75006, Paris, de 18H30 à 20H00.

Vénus Khoury-Ghata, Créatrice du prix Vénus Khoury-Ghata et membre d’honneur
Claude Ber, Présidente du jury
Pierre Brunel, Béatrice Bonhomme, Hélène Fresnel, membres du jury

INFORMATIONS INVITÉES Claudine BOHI et Adrienne ARTH

PARUTION ET SIGNATURE

Claudine BOHI et Adrienne ARTH
À tâtons dans le siècle, texte de Claudine BOHI, photographies Adrienne ARTH, avec une préface de Béatrice Bonhomme, Editions Les Lieux-Dits, collection Duo, 2025
Signature au Marché de la Poésie
Samedi 21 juin 16H-17H Stand 226
Dimanche 22 juin 15H-16H stand 226

en présence de Claudine BOHI, Adrienne ARTH et Béatrice BONHOMME

CB
12/06/2025